Callie Vernon TASTE ME I'M A POISONNED APPLE
Nombre de messages : 17 Age : 32 Coté Coeur : I'M LOVIN YOU DARLIIN' ♥ Humeur du jour : Crazy Gniiii Date d'inscription : 07/10/2007
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| Sujet: MOUACK ! (BOYEUH =D) Ven 12 Oct - 21:01 | |
| Quatre minutes. Quatre misérables petites minutes. Certes, un peu moins que la dernière fois, mais c'en était assez pour Melle Atwood, sa chère professeur de Français, qui malheureusement ne succombait pas au charme de CALLIE et qui s'empresserait de la coller, pile le mercredi où il ne fallait pas. Remarque, si cela avait été le cas, il y avait de quoi lui foutre les choquottes. Se faire dévorer des yeux par une vieille vierge de 67 ans, non merci. La jeune femme avait déjà à faire aux riches cinquantenaires, ce qui lui suffisait amplement. Cependant, elle n'accelèra pas le pas, puisque la sentence était déjà prononcée. Alors qu'elle rate quelques instants de plus n'avait plus d'importance. Après avoir monté les marches de l'entrée principale et franchit l'immense porte de chêne, elle s'aventura dans les couloirs, à la recherche de son casier. Elle était toutefois à la bonne heure. Il y a quelques secondes encore, l'ensemble grouillait de jeunes hommes et de jeunes femmes, tandis que lorsqu'elle arriva, il était presque vide, mise à part quelques pélerins cherchant leurs salles de classe, et quelques retardataires qui, comme elle, n'avait pas entendu le réveil sonné. Mais dans son cas, le fait était qu'elle n'avait pas écouté son majordome qui lui annonçait l'heure de se lever, préférant s'enfouir de nouveau dans ses couettes.
Elle était vêtue d'une simple chemisette d'un blanc immaculé dont on reconnaissait la marque au miniscule sigle Ralph Lauren sur le côté gauche de la poitrine, d'un micro-short en denim brut Tommy Hifliger, et de sages espadrilles Jimmy Choo qui à elles seules représentaient le salaire annuelle d'un prof dans une école correcte. Ses cheveux étaient lâchés et encore humide, et tandis qu'elle marchait d'un pas décidé, ils restaient en brushing parfait sur ses épaules. Elle ne portait aucun sac, et tenait seulement dans ses bras un classeur pour le moins léger, et seulement pourvu de feuilles vierges ou ornées de ses dessins. Ses petits talons claquaient sur le sol tant de fois foulé, brisant un silence qui accompagnait sa marche. Enfin, elle arriva devant son casier, lui même orné de toutes sortes de photos, affiches ou post-it, et qui débordait, une fois de plus, de lettres d'amour ou de déclarations. Seulement 5 pour ce matin. | |
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